Presque personne n’a hâte de le faire Neuvième étape, et pourtant elle joue un rôle si important dans toute guérison qui va au-delà de la perte de poids. Deux expériences m'ont montré l'avantage de travailler cette étape avec un parrain.
Chaque fois que je réfléchissais à ma conduite passée, je me sentais toujours coupable : j'avais escroqué deux employeurs en leur payant de nombreuses heures de travail. Lorsque j'en ai parlé à ma marraine, elle a reconnu que je leur devais une compensation financière.
Lorsque j’ai estimé le montant, il s’élevait à quelques milliers de dollars, même sans tenir compte de l’inflation. Je lui ai dit que je n’aurais aucune chance de réunir une telle somme. Elle m’a répondu que si je le voulais, Dieu me fournirait ce dont j’avais besoin. J’ai accepté de mettre de côté vingt dollars chaque mois. Mais lorsqu’elle m’a dit de mettre cette somme de côté chaque mois, fidèlement, pour montrer ma bonne volonté, j’ai protesté. À ce rythme, il me faudrait le reste de ma vie pour la rembourser. Elle m’a dit : « Fais-le quand même. »
J’ai dit à ma marraine que je n’avais aucune chance de réunir une telle somme. Elle m’a répondu que si je le voulais, Dieu me fournirait ce dont j’avais besoin.
J'ai mis un billet de vingt dollars dans une enveloppe chaque mois pendant trois mois. Puis j'ai reçu une lettre par la poste. Elle provenait d'un avocat qui m'annonçait que mon cousin Bill, décédé l'année précédente, m'avait laissé dix mille dollars dans son testament. Dieu m'a donné les moyens de faire amende honorable !
Ce même parrain m’a aidé à faire amende honorable. J’avais un chat et je vivais dans un immeuble. De temps en temps, le chat sortait et se promenait dans le hall. Une voisine s’est plainte auprès de moi de le laisser sortir, car elle était très allergique aux chats. J’avais tendance à considérer ses plaintes comme les grognements d’une vieille femme grincheuse. Ma marraine m’a remis les pendules à l’heure : elle avait une fille qui souffrait de graves allergies.
Elle m'a assuré que de telles allergies pouvaient mettre ma vie en danger. Elle a également convenu qu'une simple excuse ne suffirait pas, alors elle a suggéré une compensation qui serait d'une aide pratique pour mon voisin : je pourrais passer la serpillère dans le couloir pour réduire les allergènes. On m'a demandé de passer la serpillère une fois par semaine pendant les deux mois suivants.
Je n’aurais jamais pensé à une telle action moi-même, mais je me sentais suffisamment bien pour continuer même après l’expiration du délai suggéré. C’était beaucoup plus efficace que des excuses.
— Dorothée