Tout le monde a besoin d’une bonne écoute.
Après avoir été abstinent pendant quelques années et avoir réussi à maintenir mon poids de 75 kg (34 livres), j'avais besoin d'inclure une autre réparation dans mon Huitième étape:je fais amende honorable envers toi, mon corps.
Je dois me racheter pour ces trente-cinq années et plus à t'avoir gavé et affamé, à t'avoir fait honte et grondé, à te faire taire, à te faire taire, à ignorer tes cris, à essayer de m'empêcher de traiter avec toi et à croire que le physique n'avait pas d'importance.
On m'a appris que t'éviter était spirituel (péchés de la chair). Ta taille et ta silhouette m'ont humilié en public. J'ai pris plus soin de ma voiture que de toi.
Je ne voulais pas de corps. Il n'y avait rien de bien dans tout ça. Pourtant tu ne m'as jamais quitté. Tu as encaissé les coups. Tu as essayé de me parler, de me prévenir et de me crier dessus avant de commencer à t'effondrer, mais je ne t'ai pas écouté.
Ma relation avec toi reflétait ma relation avec ma mère, les hommes, la société et l’Église : honte et réprimandes, déni et mépris, quelque peu inacceptables. C’est drôle, pour quelqu’un qui a si peur de l’abandon, je n’ai jamais pensé que tu étais resté, tout en essayant de me parler, de me montrer le chemin et de me connecter avec moi.
Je suis toujours désolée et reconnaissante de ta fidélité. Tu es le véhicule que mon âme conduira pendant un certain temps. Tu aimes être câlinée et portée, étirée et réconfortée. Tu aimes le sable chaud, les lotions à la lavande, les vents doux et la douce fourrure de chat.
Qu'est-ce que tu aimes d'autre ? Je suis désolé de ne pas t'avoir écouté toutes ces années. Je t'écoute maintenant. Tu mérites d'être écouté. Tout le monde a besoin d'être bien écouté.
—Courtney