Je n'ai plus envie d'être comme les autres, et c'est là ma nouvelle prise de conscience. J'ai appris à m'accepter et à m'aimer.
Lorsque ma femme m'a annoncé pour la première fois que j'étais en surpoids, je suis venu à OA pour perdre du poids. Cela fait trois ans que je me suis présenté à OA comme un mangeur excessif et incontrôlable.
Pendant les deux premières années, j'ai cherché refuge et amitié auprès de tous ceux qui avaient bénéficié de l'OA. Je voulais leur ressembler, alors dès que quelqu'un partageait un message encourageant sur une méthode qui avait fonctionné pour lui, je m'empressais de l'approcher et de lui demander de l'aide. J'ai essayé diverses méthodes pour rester abstinent, du saut de repas au suivi d'un traitement médical, en passant par l'utilisation d'une balance et tout ce que personne n'avait jamais essayé. En gros, j'ai essayé tout ce que les 20 autres membres de mon groupe avaient fait, mais sans succès. Malgré tous ces échecs, j'ai continué à participer à ma réunion à domicile.
C'est ainsi que j'ai appris que « Ne partez pas avant que le miracle ne se produise » n'est pas qu'un slogan ! Un jour, le discours de l'orateur semblait décrire mon histoire. Il a évoqué toutes les solutions qu'il avait recherchées, même en étant en OA. Cela m'a fait repenser à mon passé : enfant, je voulais être comme ma mère ; en grandissant, je voulais être comme l'enseignante ; puis comme l'entraîneuse sportive ; puis comme une star de la télévision. Ce désir d'être comme quelqu'un d'autre m'a toujours habité.
L'intervenant a décrit son expérience de la Septième Étape et a expliqué que cela l'avait aidé à devenir une meilleure version de lui-même. C'est ainsi que j'ai pris conscience : mes besoins nutritionnels diffèrent de ceux des autres ; ce qui est bénéfique pour moi peut être fatal pour quelqu'un d'autre ! Je devrais élaborer mon propre programme alimentaire, m'y engager et m'engager à le transmettre à mon parrain.
Je constate maintenant qu'en OA, personne ne nous donne de programme alimentaire. Mon expérience me dit d'élaborer mon propre programme alimentaire à partir des cinq sources disponibles :
- Analyses d'expériences passées pour identifier les aliments déclencheurs et gênants
- Suggestions des membres
- Mon sponsor
- Experts en nutrition
- Ma voix intérieure
Mon programme alimentaire est comme mon empreinte digitale : il n'appartient qu'à moi. J'ai utilisé l'outil d'écriture et j'ai commencé à noter les points suivants :
- Les longs intervalles entre les repas me rendaient agité dans le passé, je vais donc choisir un plan de trois repas avec trois collations.
- Mon guide m'a suggéré de boire suffisamment d'eau, je vais donc mettre en œuvre cette suggestion dans mon plan.
- À partir de la liste d’aliments fournie par les membres, j’ai identifié les aliments qui provoquent mon envie et les aliments pour lesquels j’ai une aversion et que je ne mangerai pas.
- J'ai interrogé les membres sur des nutritionnistes et j'en ai trouvé un qui connaît bien les troubles alimentaires. Je collaborerai avec lui pour prendre en compte les points ci-dessus afin de recevoir un plan nutritionnel adapté.
- Après avoir reçu le plan du nutritionniste, la dernière étape sera de décider si je veux vraiment exécuter ce plan et si je m'y engagerai sincèrement.
Cela fait un an et je respecte mon programme presque tous les jours. J'ai perdu beaucoup de poids, mais j'ai aussi eu des difficultés.
Aujourd'hui, j'ai mon propre régime alimentaire. C'est comme une empreinte digitale, taillée sur mesure pour moi et adaptée à mes besoins et à mes caractéristiques. Je n'ai plus envie de ressembler aux autres, et c'est ma nouvelle prise de conscience. J'ai appris à m'accepter et à m'aimer. Je suis reconnaissante à Dieu, à OA et aux membres de la Communauté pour les éclairages qu'ils m'apportent.
—Majid, Alborz, Iran