Comment puis-je pratiquer l’amour et la tolérance envers quelqu’un qui me dérange ? (Cahier d'exercices pour aujourd'hui, p. 83)

Oh mon Dieu ! C'est une excellente question, et je n'y pense généralement pas de manière systématique ni consciente.

Je m'efforce de pratiquer l'amour au quotidien, car c'est si bon de faire rire, sourire ou se sentir bien. Lorsque les gens ont des idiosyncrasies qui me perturbent, j'utilise de nombreux outils qui m'ont été enseignés grâce aux programmes en Douze Étapes, comme :

  1. Priez pour eux pendant deux semaines en leur demandant de recevoir ce que je voudrais pour moi-même (succès, paix de l’esprit, bonne santé).
  2. Je comprends qu’ils sont malades comme le dit le Gros Livre et je fais ce que je ferais pour toute autre personne malade, comme prier pour eux, leur donner des fleurs, une carte, un appel, une visite.
  3. Donnez-leur le bénéfice du doute.
  4. Jugez-les sur leurs intentions plutôt que sur leurs actions.
  5. Récitez le Prière de la sérénité.
  6. Dites le paragraphe d'acceptation du Gros Livre (Alcooliques anonymes, 4e édition, p. 417).
  7. Augmentez mon acceptation et diminuez mes attentes à leur égard.
  8. Donnez-leur la « carte de grâce » tout comme je voudrais la recevoir.
  9. Faites-leur un compliment sincère chaque jour.

Tous ces concepts et ces rappels rapides sont utiles sur le moment, mais il en faut bien plus pour surmonter un ressentiment ou un trouble profond. Je dois d'ailleurs faire un inventaire de la dixième étape et identifier mon rôle dans la situation, puis éventuellement passer aux étapes quatre à neuf pour clarifier mon côté de la rue. Cela me renforce indéniablement dans l'empathie, voire la sympathie, lorsque je suis capable d'identifier et de voir : 1) ce qui me rappelle quelque chose que je n'aime pas chez moi et/ou 2) que j'ai moi aussi fait quelque chose de similaire.

… les concepts et les rappels rapides sont utiles sur le moment, mais il en faut bien plus pour vraiment surmonter un ressentiment ou un trouble profond. Je dois faire un inventaire de la dixième étape et déterminer mon rôle dans la situation, puis éventuellement passer aux étapes quatre à neuf pour clarifier mon côté de la rue.

Je suis contente que ces perturbations soient moins fréquentes et plus espacées ces jours-ci, car la guérison fonctionne quand je m'y mets. Je dois continuer à m'efforcer de me pardonner aussi vite que je le ferais à n'importe qui d'autre lorsqu'il se passe quelque chose qui me perturbe et que je n'aime pas mon comportement ou ma réaction. Aujourd'hui, je préfère vraiment prendre la voie royale, où il y a « moins de voitures et d'accidents ».

—Michele, Texas, États-Unis