Dieu doit avoir un bon sens de l’humour car j’avais trouvé un sponsor qui aimait utiliser l’humour.

Mon premier parrain, M., est décédé le mois dernier. Il était l'une des premières personnes que j'ai rencontrées chez OA, mais il est devenu mon parrain un an plus tard. Il était l'un des rares hommes que j'avais rencontrés et l'un des rares membres d'OA à s'identifier comme parrain. J'ai noté son numéro de téléphone, mais à l'époque, il ne ressemblait vraiment pas à celui que j'imaginais comme parrain.

À mon arrivée à OA, j'avais besoin d'aide et j'étais réceptif au message OA. Je me suis donc rapidement consacré à mon groupe d'appartenance. Dès le premier jour, j'ai été frappé par une « quasi-abstinence ». (Par « quasi-abstinence », j'entends des rechutes de temps en temps.) J'ai étudié la littérature, mais je n'ai pas vraiment réussi à la mettre en pratique. Étapes J'ai lu et entendu tellement de choses à ce sujet. Pourtant, j'étais plus heureuse et plus sereine en libre accès, et je pense que ça se voyait, car plusieurs personnes m'ont demandé de les parrainer. J'ai obtenu un Trousse de parrainageJ'ai partagé mon expérience et je l'ai écoutée. Mais je n'avais pas de sponsor, et j'ai commencé à penser que j'en aurais vraiment besoin. Je ne rencontrais aucun prospect.

Au bout d'un an, j'ai croisé M. lors d'une réunion, et nous avons discuté après. Il m'a demandé : « As-tu trouvé un parrain ? » Je lui ai répondu, penaud, « Pas encore. » J'ai décidé de l'appeler uniquement pour lui demander conseil, mais la Puissance Supérieure avait d'autres projets. Au bout d'une minute, il m'a dit de lui envoyer un e-mail quotidien pour lui expliquer mon plan alimentaire et obtenir un Gros livre et un OA Douze et DouzeIl m'a dit de commencer à écrire dans le Cahier d'exercices en douze étapes des Overeaters Anonymes et je l'appelle trois fois par semaine pour discuter de mes réponses.

Comment ai-je pu me retrouver dans tout ça ? Je ne lui demandais pas d'être mon parrain, mais il avait mal compris ! Dieu devait avoir un bon sens de l'humour, car j'avais trouvé un parrain qui adorait l'humour.

J'étais prête à accepter. M. m'a fait suivre les étapes dans l'ordre, une à la fois. Il a écouté mes écrits, et je l'ai écouté. Il a eu l'audace de remettre en question certains de mes choix alimentaires et m'a suggéré de consulter un nutritionniste. Je ne voulais pas, mais je suis si heureuse de l'avoir fait. Arrivé à l'étape quatre, il m'a conseillé de me fixer des limites de temps et de me concentrer sur mes défauts de caractère flagrants. Il a également insisté sur l'importance de faire l'inventaire de mes qualités et d'observer mes progrès. Il m'a appris à pratiquer l'opposé de mes défauts de caractère, à travailler sur mes ressentiments par la prière et à confier mes décisions à une Puissance supérieure.

Il m'a fallu une année supplémentaire pour atteindre la Neuvième Étape, et après un autre faux pas, j'ai abandonné ce qui me restait de volonté concernant la nourriture et j'ai senti le véritable don de l'abstinence commencer. Comme le dit le Gros Livre, j'avais été « placé dans une position de neutralité – en sécurité et protégé… C'est ainsi que nous réagissons tant que nous restons en bonne condition spirituelle » (Alcooliques anonymes(4e éd., p. 85). Depuis lors, j'ai eu la chance de vivre plus de cinq ans d'abstinence continue, un jour à la fois.

Après un autre écart, j'ai abandonné ce qui restait de ma volonté concernant la nourriture et j'ai senti le véritable don de l'abstinence commencer.

M. m'a encouragé à vivre une vie de service au maximum. Aujourd'hui, mon préféré Outil c'est le parrainage, et j'ai appris des meilleurs : ne pas être parfait, ni meilleur ni moins que les autres, mais faire de notre mieux « pour mettre en pratique ces principes dans toutes nos affaires » (Étape Douze).

Mon parrain et moi sommes devenus très proches au fil des ans. Nous allions ensemble à des réunions, des ateliers et des retraites. Un jour, il m'a annoncé qu'il allait arrêter de me parrainer parce qu'il avait mangé quelque chose qu'il n'avait pas le droit de manger et qu'il devait se concentrer sur son abstinence et son programme. Il est redevenu abstinent immédiatement, m'a harcelé et m'a aidé à trouver un nouveau parrain. (Peut-être que la Puissance Supérieure voulait que j'apprenne des choses nouvelles et différentes auprès d'un autre parrain.) Peu après, M. a commencé à avoir de graves problèmes de santé et a dû être hospitalisé. Comme il ne pouvait pas se rendre à une réunion, des membres d'OA lui ont proposé une réunion. Jusqu'à sa mort, M. est toujours resté en contact avec moi ; il a vécu dans l'acceptation et la gratitude, avec un sens de l'humour marqué.

Merci de m'avoir permis de parler de mon cher parrain. Comme indiqué dans l'AO. Douze et douze, deuxième édition« Nous suivons avec gratitude les traces de nombreuses autres personnes qui ont parcouru ce chemin avant nous » (p. 86). Je suis la filleule reconnaissante de M.

— Anonyme, Pennsylvanie, États-Unis