Au lieu de m'absenter du temps de qualité avec ma famille et mes amis, je pourrai faire ma part et me racheter.

En octobre et novembre, je suis reconnaissante d'avoir des week-ends libres pour passer du temps avec ma famille et mes amis. La dernière fois que je me souviens d'avoir eu des week-ends libres, c'était il y a dix ans, avant de devenir étudiante à plein temps et de travailler les week-ends pour subvenir à mes besoins. Cela a été un grand changement pour moi. Au lieu d'être toujours absente des événements et des moments de qualité avec ma famille et mes amis, je pourrai faire ma part et me racheter en donnant et en recevant des relations les plus aimantes et les plus solidaires que je connaisse.

Travailler selon un programme rigoureux d'OA avec honnêteté, ouverture d'esprit et volonté signifie être transparent avec mon proche lorsque je dois aller à des réunions, prendre un appel téléphonique, manger selon le plan alimentaire élaboré par mon nutritionniste, signaler la nourriture que j'ai mangée à mon parrain et réparer en temps opportun le tort que j'ai causé à quelqu'un ou à une situation.

En convalescence, je ne recherche plus les sensations fortes que me procurent les friandises des fêtes ou les restes de « nourriture gratuite » qui me tentaient autrefois pendant ces périodes. Entamer mon treizième mois de convalescence en octobre est suffisamment effrayant pour effrayer ma maladie. Au lieu de porter ma honte (je pense à un arbre recouvert de papier toilette sous la pluie) ou de ressentir le désespoir comme une citrouille cassée dans la rue, je ressens l’abondance, comme une corne d’abondance de bénédictions soigneusement disposées.

En fait, mon parrain, soucieux de mes finances, m’aide à surmonter mon attitude avare et ma mentalité de pénurie. Au lieu de me gaver tard le soir dans le noir, les mains en train de fouiller discrètement le réfrigérateur, pendant cette période des fêtes, je prévois d’organiser des festins de joie et de célébration pour partager mes bénédictions avec ma famille et mes amis.

Je souhaite à mes compagnons de voyage de nombreuses 24 heures d'abstinence et d'intuition à venir.

—Jacki, Connecticut, États-Unis